By Expedia Team, on June 6, 2015

La Martinique, son terroir, ses délices…

Baignée par les eaux cristallines de la mer des Caraïbes, véritable carrefour de l’histoire, la Martinique réunit des influences culinaires venues des 5 continents…

De marchés en visites thématiques, l’île aux fleurs vous dévoile les coulisses de sa cuisine haute en couleurs. Essayez-vous aux recettes locales à l’occasion d’ateliers culinaires pour être sûr d’emporter avec vous un peu du savoir-faire des chefs créoles. Glissez un tablier dans votre valise !

Les marchés de Fort-de-France
———————————

### Le marché aux épices

Safran, cannelle, vanille… Les poudres parfumées et colorées qui bordent les stands du marché aux épices de la capitale martiniquaise réveillent le gourmet qui sommeille en vous. Dès 6h du matin, clients et commerçants se retrouvent dans l’enceinte de ce grand marché couvert. Vous êtes plongé dans une ambiance sonore, visuelle et olfactive des plus dépaysantes. Parmi les vendeurs de condiments, vous apercevez ça et là quelques fleuristes qui exposent savamment leurs bouquets aux mille couleurs.

### Le marché aux poissons

Vous gagnez maintenant les quais du canal Levassor. Autre lieu, même ambiance : bienvenue au marché aux poissons ! Ici, la vue des mollusques frais et d’espèces aux écailles étincelantes attire votre attention sur les délices de la mer qui font la renommée de la cuisine martiniquaise.

Les accras(beignets épicés à base de morue, de crevette, etc.), le boudin blanc (de poisson) et la soupe de palourde sont à portée de palais. Interrogez les commerçants pour percer les secrets de ces recettes locales. Les langues se délient facilement : à vos carnets de notes pour ne pas en perdre une miette !

Marché aux épices de Fort de France - Crédit  Philippe Trzebiatowski.jpg

Marché aux épices de Fort de France – Crédit : Philippe Trzebiatowski

Des musées pour mieux connaître les produits martiniquais
———————————————————-

### Découvertes culinaires aux Trois Îlets

Logée au creux de la baie de Fort-de-France, à l’ouest de l’île, la commune des Trois Îlets est l’un des villages les plus touristiques de Martinique. Elle abrite notamment deux établissements historiques qui ont beaucoup à vous apprendre sur les aliments indissociables de la culture antillaise : la canne à sucre, le café et le cacao.

La Maison de la Canne, aménagée dans une ancienne distillerie, présente aux visiteurs le procédé de fabrication traditionnel du rhum blanc. Le circuit vous conduit jusque dans des habitations d’esclaves reconstituées, ainsi que dans une usine à sucre de l’époque. Une immersion dans la Martinique du XIXème**siècle à ne pas manquer !

Le domaine Château Gaillard, immense bâtisse créole, accueille le musée du Café et du Cacao. Là, vous êtes invité à parcourir les plantations et à observer le processus de récolte des fèves et des grains cultivés. Ne partez pas sans déguster les préparations chocolatières et cafetières (souvent) méconnues, comme le chocolat martiniquais, à la vanille et au citron vert. Un régal !

### Les bananes de Sainte-Marie

Prenez ensuite la direction de l’est de l’île pour rejoindre Sainte-Marie, une ville voisine de la presqu’île de la Caravelle. Vous franchissez le seuil de l’Habitation (domaine)**Limbé pour accéder au musée de la Banane. Apparemment ” classique “, ce fruit se décline en une multitude de variétés : de la fressinette au ti-nain (dont la chair est rose) en passant par la banane-légume ou plantain, utilisée pour les beignets. Ces formes et ces fleurs attisent votre curiosité, et votre appétit !

Rhum Blanc de Martinique - Crédit Philippe Trzebiatowski.jpg

Rhum Blanc de Martinique – Crédit : Philippe Trzebiatowski

Des ateliers culinaires pour mettre la main à la pâte…

### De Fort de France…

Pas question de quitter la Martinique sans être capable de pouvoir reproduire chez vous les gestes nécessaires à la réalisation d’un bon colombo !

À quelques mètres de la Savane (la place principale de Fort-de-France), des intervenants vous mettent dans la confidence, lors d’animations gastronomiques. Vous découvrez ainsi que la poudre à colombo, indispensable à la préparation du dit plat, se révèle être un savant mélange d’épices. Une subtile combinaison de coriandre, d’anis étoilé, de curcuma, etc. qui sert de base à la marinade et vient sublimer la viande avant sa cuisson en ragoût.

### …à Rivière Pilote…

Au sud de l’île, essayez-vous à la cuisine locale, en plein air : façon créole ! A Rivière Pilote, des ateliers sont proposés dans le parc de l’Habitation La Mauny, à deux pas de la célèbre distillerie du même nom. Encore en activité, cette dernière est très intéressante à visiter.

### …et à Sainte-Marie

De retour au nord-est de l’île, vous accédez aux sources des plaisirs culinaires : l’art de cultiver. Parcourez à Sainte-Marie un authentique jardin créole, doté d’un potager et d’une ferme d’élevage. Les activités prévues à l’Habitation Roro vous permettent de participer à l’élaboration des produits fermiers, avant de les déguster… Une visite-balade inoubliable pour les yeux… et les papilles !

### Le Ti-punch, la star de l’apéro martiniquais

Plus qu’une boisson apéritive, le Ti-punch a toute sa place dans le folklore martiniquais. On ne ” prépare ” pas un ti-punch, on le ” compose ” dans les règles de l’art. En voici la recette… Sélectionnez un petit citron vert et coupez-le en 4 puis essayez-vous au ” pressé-lâché “. Comment faire ? Serrez 1 quart du citron entre vos doigts pour en extraire le jus, puis faites-le tomber dans le fond du verre. Ajoutez quelques gouttes de concentré de jus de canne et mélangez vigoureusement à l’aide d’un ” bois-lélé ” (un bâton de bois). Enfin, versez 1 doigt de rhum blanc martiniquais d’Appellation d’Origine Contrôlée. Il ne vous reste plus qu’à le déguster !

### La cuisine antillaise sous la plume de G. Mazarin, R. Chaville et S. Lagorce

De recettes illustrées en clichés de paysages caribéens, Le grand livre de la cuisine antillaise vous aide à comprendre et à connaitre les origines des classiques de la cuisine martiniquaise. Ingrédients clés, astuces… tout y est ! Un ouvrage à consulter sans modération, avant, pendant et après votre séjour en Martinique.

### La Martinique en bref

Quand y aller ?

La saison sèche (février-avril) est la période idéale pour profiter des plages. La saison humide (juillet-septembre) est moins propice aux marches en pleine nature à cause de la sensation de ” temps lourd “.

Comment se déplacer ?

En bus : le Réseau Mozaik dessert les villes du centre de l’île (Fort-de-France, le Lamantin, Saint-Joseph et Schoelcher) ; en service 7j/7, de 06:30h à 20:30h.

En taxi collectif : option économique pour les liaisons interurbaines.

En voiture : [louer un véhicule](http://www.expedia.fr/Location-Voiture-Martinique.d9998.Recherchez-Votre-Voiture “Louer un vehicule”) pour avoir plus de liberté ; le prix du litre d’essence est sensiblement le même qu’en métropole.

Où dormir ?

Les campeurs plantent leur tente sur le terrain de Sainte-Anne, au sud de l’île. Les communes des Trois-Îlets, de Fort-de-France et de la Trinité réunissent des résidences de bungalows bon marché et des établissements hôteliers 3 étoiles ou plus. En [Martinique](http://www.expedia.fr/Martinique-Hotel.d9998.Voyage-Guide-Hotels “Martinique”) il y en a pour tous les goûts et tous les budgets !

Où manger ?

Délices Caraïbes : plage de la pointe du Marin, Saint-Anne, cuisine traditionnelle

La Lanterne : habitation Latouche, Le Carbet; cuisine locale

Chez Carole : marché aux épices, Fort-de-France; cuisine créole

” La sève du feuillage ne s’élucide qu’au secret des racines “

Ces quelques mots du célèbre écrivain d’origine martiniquaise Patrick Chamoiseau trouvent un véritable écho dans l’univers de la gastronomie. Lequel ? Celui des saveurs qui sont irrémédiablement attachées à l’authenticité des produits qui composent les spécialités culinaires des Antilles et d’ailleurs !

1 événement incontournable

Février : Carnaval de la Martinique, cortèges, festivités, nombreux stands de spécialités culinaires de l’île. L’occasion de goûter aux saveurs de la Martinique au son des orchestres locaux.”